TRES URGENT
Patrick NGUIMKEU, 20 ans, en rétention depuis le 21 septembre, au 40ème jour de rétention, expulsable à tout moment.
Lyon-Montpellier : En France depuis 4 ans, arrivé mineur et pris en charge par l’ASE, puis rejeté pour cause de contestation de minorité, Patrick était au moment de son arrestation en train de rassembler les documents lui permettant de déposer une demande de titre de séjour.
Il est en rétention depuis le 21 septembre et a déjà pu refuser une première fois son expulsion : il n’avait pas avec lui l’ensemble de ses affaires. Une militante de Montpellier les lui a apportées mercredi 11 octobre au CRA de Lyon-St Exupéry. Les amis proches et militants lui ont donné un peu d’argent pour qu’il puisse sortir libre de l’aéroport au Cameroun !
En effet, le consul du Cameroun a accordé le laisser passer pour l’expulsion sans s’être entretenu avec Patrick. Ce laissez passer expire le 31 octobre et les quarante cinq jours de rétention seront finis le 4 ou 5 novembre.
Sans mobilisation, Patrick aurait déjà été expulsé. Ne nous arrêtons pas avant d’avoir obtenu sa libération. Ne laissons pas saccager une vie en pleine construction.
Rappel :
Patrick NGUIMKEU né en1997, est Camerounais. Orphelin de père, fils unique d’une mère restée au Cameroun, il est entré en France en novembre 2013 à 16 ans ½.
Depuis il concentre toutes les procédures employées pour ne pas accueillir les mineurs isolés.
Il a été tout d’abord pris en charge par le conseil départemental de la Haute Savoie et a intégré un CFA en boucherie. On pouvait espérer qu’il soit pris en charge jusqu’à la fin de sa formation et régularisé.
Mais comme de plus en plus souvent, voire de façon systématique, il y a contestation de minorité, tests osseux, éjection de l’ASE avec une OQTF (décembre 2015) validée par le tribunal administratif puis en appel.
Laissé tout seul, privé de formation, mis à la rue, Patrick rejoint Montpellier en mars 2017. Avec l’aide d’une compatriote et de RESF il récupère un acte de naissance authentifié en septembre 2017 et espère obtenir une régularisation sur cette base d’autant plus qu’un boucher est prêt à le prendre en apprentissage et qu’un Centre de Formation des Apprentis l’accepte comme élève.
Catastrophe, il est contrôlé en gare de la Part-Dieu par la police. Pourquoi lui ? On peut se poser la question ! Il est placé en rétention. Il risque l’expulsion à n’importe quel moment.
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